16 avril 2011

[ Le Fer et le Feu ]

Nouveauté de ce week-end, un article dédié au très récent Conseil des Trois Marteaux ! Situé dans la rubrique réservée aux dirigeants d'Azeroth, ce texte se nomme Le Fer et le Feu et a été rédigé d'une main de maître par Matt Burns. Pour vous mettre un peu dans le contexte, on y parle là du retour de Kurdran Marteau-hardi après plusieurs années à combattre la Horde en Outreterre.

" Le ciel au dessus de Nid-de-l’Aigle apparut à Kurdran Marteau-hardi telle la lueur distante d’un feu de camp par une nuit d’hiver glacée. Après deux longues décennies passées sur le monde hostile aujourd’hui appelé l’Outreterre, il était enfin de retour chez lui. Il n’avait jamais regretté ne fut-ce qu’une seule fois d’avoir rejoint l’expédition de l’Alliance pour aller combattre la Horde des orcs sur son terrain, mais la nostalgie de revoir ce ciel avait brûlé en son cœur durant toutes les pénibles années qu’avait duré son engagement.

Son griffon, Ciel’ree, planait loin au-dessus de sa tête, accompagnée de trois de ses semblables, et paraissait aussi en forme que vingt ans auparavant. Kurdran aurait aimé être là-haut avec elle pour sentir l’air de la montagne lui fouetter le visage. Le destin avait décidé qu’il foulerait la terre de ses jambes, mais c’est dans le ciel qu’il se sentait vraiment libre. Le vol, tel était le plus beau don que Ciel’ree puisse lui faire. Plus beau que sa férocité en temps de guerre ou son amitié en temps de paix. Pour le moment, en tout cas, il la laissait s’ébattre seule dans les airs.
Kurdran prit un profond bol d’air et contempla ses pénates : des forêts verdoyantes s’étendaient partout où l’œil portait, des nains marteaux-hardis s’affairaient dans leurs échoppes et leurs foyers disséminés à flanc de montagne, et la monumentale volière, un enclos de pierre sculpté à l’image d’un noble griffon, trônait au sommet de Nid-de-l’Aigle. Rien n’avait changé depuis son départ.

Il dégaina un petit sceptre de fer enveloppé de brins d’herbe et orné de plumes de griffon. Ce n’était pas une arme – son marteau-tempête patiné par les batailles était fixé à son dos –, mais un souvenir. En Outreterre, le sceptre avait presque acquis un statut mystique, comme s’il était devenu le symbole de son être et du foyer pour lequel il se battait. À maintes reprises, il l’avait serré contre lui et senti l’espoir renaître en son for, le poussant à aller de l’avant. Mais maintenant qu’il avait retrouvé ce foyer, la puissance du sceptre semblait avoir...
"
La suite ici pour les plus curieux d'entre vous !

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